Par Fernande Veyrat, Association GEO'COSTEL Membre des Sourciers et Géobiologues d'Europe

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Faisons connaissance avec la Géobiologie. Si nous reprenons l'étymologie de ce mot nous trouvons 3 notions :

Géo : Terre - Bio : Nature - Logie : Science

Dans la pratique à quoi cela peut-il correspondre ?

La terre est un être vivant comme l'homme, elle possède ses vaisseaux sanguins (cours d'eau), son système nerveux (divers réseaux électromagnétiques), son squelette (le minéral, les failles). La Géobiologie est donc la science qui étudie les influences des divers systèmes entre eux. Nous ne parlons pas ici des cours d'eau de la surface de la terre, mais, plutôt de ceux qui drainent le sous-sol avec leurs poches et leurs lacs. Leurs profondeurs et leurs directions donnent des répercutions différentes.

Nous avons plusieurs sortes de réseaux: Les magnétiques : les réseaux solaires « dits sacrés » (les plus grandes cathédrales sont construites dessus). Les électromagnétiques : principalement les réseaux Hartmann et Curry.

Le minéral, selon sa densité et sa composition chimique, a des influences différentes sur son environnement. Les fractures qui cassent l'homogénéité de la masse rocheuse créent des failles.

Le rôle du géobiologue est d'étudier l'impact de ces différents phénomènes sur les règnes végétal, animal et humain. Pouvant mesurer ces effets, il équilibrera par différentes techniques les énergies des lieux.

Maintenant un peu d'histoire.

Ces techniques et méthodes, sont utilisées depuis très longtemps.

Les premières églises, comme nos plus anciennes cathédrales, sont construites, selon le résultat de ces études. En effet, différents cours d'eau, réseaux, failles peuvent se croiser. Ces croisements donnent ce que l'on appelle un point géopathogène, c'est à dire un endroit où la polarité est négative, mais le géobiologue peut agir et inverser cette polarité. C'est ce qu'ont fait les bâtisseurs de cathédrale afin de placer l'autel sur l'endroit le plus fort en énergie, pour que les fidèles bénéficient de celle-ci. En effet un tel croisement amplifié par un réseau sacré donne une haute énergie : ce que l'on appelle les hauts lieux. Avant eux et sur nos continents, les celtes avaient ce savoir et l'utilisaient pour poser menhirs et dolmens à tel point que certains lieux de culte, églises et cathédrales, sont situés à la place d'anciens menhirs (un pilier de la cathédrale de Chartres a été construit sur un menhir). Il en est de même pour d'autres civilisations comme Aztèques, Incas, Egyptiennes …..

La France est riche de ces lieux : le Mont St Michel, Chartres, Le Puy en Velay, St Antoine l'Abbaye, Lourdes, les alignements de Carnac et bien d'autres encore.

En Angleterre, nous avons le fameux Stonehenge, Avenbury, qui est composé de Cromlechs. Ceux-ci avaient le rôle d'une pile énergétique. A cette époque c'était le moyen de mesure scientifique en astronomie, physique, astrophysique. Les mesures de distance entre la terre et les planètes de cette période sont reconnues parfaitement aujourd'hui ! Dans notre région, nous avons à St Barthélémy de Vals un cromlech en partie détruit mais qui reste intéressant à découvrir. On ne peut que vous inviter à mettre vos pas dans ceux des maîtres d'œuvre et des compagnons bâtisseurs, qui ont des édifices comme l'Abbaye de St Antoine. Nous retrouverons des particularités semblables dans la petite église de St Andéol. Aujourd'hui plus modestement le géobiologue a redécouvert ce savoir et le met en pratique pour harmoniser les lieux d'habitations et lieux d'élevages… lieux de vie. Il peut être spécialisé dans la recherche d'eau et ainsi déterminer où creuser des puits. La géobiologie permet donc de poser un autre regard sur la terre et aide à la compréhension de ces mouvements et de ces cycles naturels. Elle permet aussi l'harmonisation des interférences produites par les divers courants et réseaux pour le bien de chacun, homme, animal, végétal.

Et, me direz-vous, quelle est la place de l'homme dans cela ? Et bien, il ressent toutes ces interférences. Mais il n'en a pas toujours conscience. Par ailleurs, certaines personnes sont plus sensibles que d'autres. Pourquoi vous trouvez-vous bien dans certaines maisons et non dans d'autres ? Pourquoi, même chez vous, préférez-vous certaines pièces ? Ecoutez dans ce cas votre ressenti. Etes-vous mal à l'aise, avez-vous besoin de bouger de place fréquemment dans certaines pièces, avant de vous stabiliser en un endroit ? Ce sont des gestes que nous faisons tous machinalement. En fait, nous cherchons à éviter un endroit à faible fréquence. Le bébé, lui qui ressent et qui ne peut changer de place, est obligé de subir l'endroit où il vit et dort. Alors, s'il pleure souvent, il suffit de changer son lit de place ou d'orientation. Il est donc judicieux d'en tenir compte dans nos lieux d'habitation, d'autant plus quand nous avons des personnes affaiblies. Il en est de même pour les animaux qui eux ont gardé un ressenti intact. Les vaches, par exemple, peuvent produire moins de lait.

Pour en savoir plus, à lire :

« les Réseaux Géobiologiques » de Gilbert Fleck Jean Pierre Garel

« ABC de la Géobiologie » ou comment bien vivre dans votre maison, de Danielle Semelle aux éditions CR.