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N°1 - Chapelle de St Andéol


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Saint Andéol
Etymologie de Bion (ruisseau de Claveyson)


LA CHAPELLE DE SAINT ANDEOL

Janine Grève

chapelle.jpg

Notre commune s'inscrit dans le temps et dans l'histoire. La province du Dauphiné s'étendait de la Savoie et du Rhône aux Alpes, paysages d'une remarquable diversité. Ce contraste est accentué par les différentes conditions climatiques : continental au Nord, méditerranéen au Sud.

C'est au Moyen Age que le Dauphiné s'est progressivement constitué par le rassemblement de seigneuries autour des comtes d'Albon en Viennois, qui a partir de Guignes IV (1133-1142) portent le nom de Dauphin. En 1349, le Dauphin Humbert II cède le Dauphiné au roi de France. Le Dauphiné possède un patrimoine architectural riche et original d'églises paroissiales, abbatiales, collégiales et cathédrales. A la révolution, la province sera subdivisée en trois départements ; Drôme, Isère et Hautes Alpes.

Claveyson garde sur ses terres un témoignage de ce passé riche d'histoire. Sur ses hauteurs, à l'est de la commune, se trouve le hameau de Saint Andéol. Le village est bâti sur le versant Nord des coteaux, qui forment la ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Herbasse et celui de la Galaure. La paroisse de Saint Andéol appartenait autrefois à l'archidiocèse de Vienne et se trouve mentionné dans l'histoire dès 1458, sous le nom de paroisse de Montchastain. Un prieuré du même nom existait sur son territoire, d'après le cartulaire de Grenoble en 1111. Ce prieuré de l'ordre de saint Benoît et de la filiation de Cluny dépendait de celui de Manthes.

Probablement l'emplacement de ce prieuré de Montchastain était attenant à l'église actuelle. Cette église n'était peut être que la chapelle du prieuré qui fut unie à la cure de St Andéol au cours du XVIème siècle. A l'époque des guerres de religions (XVIème siècle) il fut brûlé, les traces de l'incendie sont encore visibles.

L'abside demi-circulaire, dite en cul-de-four, le transept, la chapelle du midi dit de la Saint Vierge et la tour du clocher sont du XIIème siècle et de style roman.

La chapelle de St Joseph et la sacristie, au midi, sont du milieu du XIXème siècle. La façade orientée à l'occident, selon la tradition chrétienne, est du milieu du XVIème.

Pour qui l'église de St Andéol a-t-elle été bâtie ? Il est fort difficile de répondre en l'absence de documents. Des religieux cordeliers remplacèrent les bénédictins dans leur prieuré et l'on trouve leur écu qui porte trois lacs, deux en chef, un en pointe à la naissance des nervures et à la clef de voûte du transept.

Plus tard des religieux Récollets assureront momentanément le service de l'église. Autour de ces communautés, des religieux sont venus s'abriter dans quelques demeures qui sont à l'origine du hameau de St Andéol.

Le cimetière est contigu à l'église du côté Est et Sud. Autrefois, il s'étendait sur le côté du soleil couchant de sorte que pour entrer dans l'église on passait entre les tombes comme on le fait encore à la Motte de Galaure. Cette église nous donne une idée très exacte de ce qu'était le prieuré de St Andéol, sans oublier le porche qui existait à St Andéol et dont on voit encore les traces : les pierres de la façade creusées pour soutenir les poutres du porche.

entree.jpg

SAINT ANDEOL

Janine Grève

A quelle époque et pourquoi cette paroisse qui s'appelait Montchastain (Mons castaneus : mont des châtaigniers) a-t-elle pris le nom de Saint Andéol ?

Personne ne peut le dire avec certitude car les documents font défaut. Ce petit prieuré de Montchastain se procura une relique du saint au cours du Moyen âge et devint un lieu de pèlerinage important. On prit donc l'habitude de dire « je vais à Saint Andéol de Montchastain ». Le peuple qui n'aime pas les longueurs supprima bientôt Montchastain pour dire « allons à Saint Andéol » et on dit Saint Andéol tout court pour désigner la localité. Maintenant on dit Saint Andéol de Claveyson car ce petit hameau fait parti de la commune de Claveyson.

Le saint Andéol est vénéré comme le premier apôtre du Vivarais. Sous-diacre venu d'Asie mineure en France, disciple de Saint Polycarpe et Saint Irénée, il eut, sous le règne de Septime Sévère empereur romain (193-211), la tête fendue par une épée en bois sur les bords du Rhône, le 1er mai 208, à Pierrelatte. Son corps jeté dans le fleuve fut recueilli à Bourg Saint Andéol où l'on peut voir le sarcophage qui aurait abrité le corps du saint.


LE BION

L'étymologie de ce toponyme (qu'on rencontre en France, dans le nom de trois cours d'eau : Le Bion, affluent de l'Isère, et la Bionne, nom de deux affluents du Loiret et de la Marne, respectivement) est obscure. Il indiquait peut-être, à l'origine, un endroit où on produisait des billons, c'est-à-dire où l'on sciait et équarrissait les troncs d'arbres. Dans l'espace linguistique occitan (Midi français) et franco-provençal (Savoie et Suisse romande), ainsi qu'au Piémont, le mot bioun ou bihoun désigne en particulier un tronc scié par les deux bouts et vient du latin médiéval billonus (" poteau "), diminutif de billa ou billia, qui signifie justement "branche, tronc d'arbre" : d'où la forme valdôtaine bioun-a, au féminin.


Date de création : 10/01/2007 · 17:49
Dernière modification : 10/01/2007 · 18:05
Catégorie : N°1
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